Noël, c’est la période des retrouvailles en famille, des cadeaux, des bons repas. Du coup, la plupart des gens sont globalement contents. Mais, pour être francs avec vous, nous, on est pas forcément fans de cette période de l’année. Eh oui, entre la course aux cadeaux, les remarques déplacées de la famille et les kilos en trop, on a tendance à se transformer un peu en Grinch. Allez, on vide son sac, voici les 6 trucs qui hérissent notre poil de monstre vert et poilu pendant les fêtes.
1. Les gens qui ont déjà acheté leurs cadeaux il y a 3 mois (alors que toi tu galères en dernière minute dans les magasins bondés)
On les déteste ces gens-là (oui Magalie, c’est à toi qu’on s’adrese !). Ceux qui s’y prennent à l’avance, qui ont tout prévu, tout emballé depuis belle lurette.
Ils te narguent avec leur air satisfait en te demandant « Alors, t’as prévu quoi pour Noël ? ». Pendant que toi, tu te retrouves comme un abruti la veille de Noël à arpenter les magasins bondés, à jouer des coudes pour trouver LE cadeau parfait (que tu ne trouveras jamais).
Tu pestes intérieurement contre ces gens trop organisés. Ils ne peuvent pas faire comme tout le monde et stresser au dernier moment ? Non, il faut qu’ils planent au-dessus de la mêlée avec leur sourire suffisant.
2. Les grèves qui tombent (comme par hasard) pile au moment des fêtes
Il fallait s’y attendre. C’est Noël, donc forcément, il y a des grèves. Trains annulés, avions retardés, métros bondés, c’est la galère assurée pour rejoindre la famille.
On a envie de hurler « Mais pourquoi maintenant ? ». Pourquoi ils ne font pas grève en février quand ça ne nous empêche pas de rentrer voir notre mamie préférée qu’on a pas vu depuis 5 mois ? Mais non, il faut que ça tombe pile au moment des fêtes.
Du coup, on se retrouve à prendre un vieux blablacar Paris-Montpellier au milieu des bouchons et à complètement rater le repas de Noël. Bref, merci pour rien !
3. Les remarques de Tonton Michel ou Tata Jeannine qui mettent mal à l’aise tout le monde
On les connaît les sujets qui fâchent à Noël. Mais il y a toujours un oncle ou une tante pour mettre les pieds dans le plat et lancer LA remarque qui tue l’ambiance.
« Alors, t’as toujours pas de copine ? », « Et sinon, t’en penses quoi de la situation politique actuellement ». Gros malaise. Tout le monde se regarde gêné, on entend une mouche voler.
On se retrouve à sourire bêtement en priant pour que quelqu’un change de sujet. Mais non, Tonton insiste, il veut ton avis sur l’immigration et la politique. Tu as envie de disparaître sous la table. La prochaine fois, tu t’assiéras à l’autre bout, loin de lui.
4. L’idée du régime post-fêtes qui plane au-dessus de nos têtes
C’est inévitable. Après s’être empiffré pendant des jours de chapon, de foie gras, de bûches et de chocolats, la culpabilité pointe le bout de son nez.
Les jeans sont un peu serrés, on se sent lourd, on a des boutons sur le visage. On se dit qu’il va falloir se mettre au régime, manger des graines, boire des jus détox. Rien que d’y penser, ça nous déprime.
On imagine déjà les lunch tristes au bureau, les soirées à grignoter des carottes râpées et de la viande des grisons pendant que les autres se goinfrent de pizzas. Alors on repousse l’échéance en se resservant une part de bûche.
On verra ça en janvier, hein. Ou en février. Ou jamais…
5. Démêler les décos de Noël qu’on a jeté en boule dans la boîte l’année dernière
Le moment tant redouté est arrivé. Il faut sortir les décorations du grenier et démêler ce sac de nœuds de guirlandes électriques.
Chaque année, c’est pareil. On se dit qu’on va faire attention en les rangeant, mais quand on décroche tout le 26 décembre, on a juste envie d’en finir. Alors on fourre tout en boule dans un carton et on se dit qu’on verra l’année prochaine.
Résultat, c’est le bazar. On tire sur les fils en jurant, les ampoules clignotent frénétiquement pour nous narguer. On finit par tout jeter par terre de rage en maudissant le crétin qui a inventé ces fichues guirlandes. Joyeux Noël !
6. L’acting de folie pour faire semblant d’aimer un cadeau complètement côté de la plaque
On l’a tous vécu. Le moment où on déballe fébrilement un paquet et où on tombe sur… un épluche-banane électrique. Ou un pull jacquard immonde qui gratte. Ou une collection de sous-verre à l’effigie de Claude François. On essaie de prendre un air ravi, mais dans notre tête, c’est le drame. « Oh euh… merci Tata, il est… original ce cadeau. C’est gentil d’avoir pensé à moi ».
Tout en imaginant déjà à qui on va pouvoir le refiler. A la cousine collectionneuse ? Au voisin fan de Cloclo ? Ou direct à Emmaüs ? En attendant, on le planque vite au fond d’un placard et on passe au cadeau suivant en croisant les doigts pour qu’il soit mieux. Pitié, tout mais pas un énième moule à gâteau en forme de sapin.
Alors, ça vous parle ? Vous aussi vous râlez intérieurement pendant les fêtes ? On est tous un peu pareils finalement. On adore détester Noël. Et pourtant, on sait qu’on sera quand même un peu triste quand ce sera fini. C’est ça la magie de Noël. Cette capacité à nous faire vibrer, même si c’est parfois d’exaspération. Mais quand même, vivement l’année prochaine qu’on puisse détester Noël à nouveau !