Depuis 6 ans, un petit félin du nom de Smash a pris ses quartiers à la mairie du 18e arrondissement de Paris. Ramené un jour par une agente municipale de Normandie, ce chat a rapidement été adopté par tous les employés et est devenu la mascotte des lieux. Mais au-delà de son capital sympathie, Smash s’est surtout révélé être un redoutable chasseur de souris.
Smash : le traqueur nocturne des rongeurs
Toutes les nuits, de 20h45 jusqu’à 6h du matin, Smash est lâché dans les couloirs de la mairie par Souad, la gardienne titulaire. Avec pour mission : traquer et éliminer les souris qui causaient de réels désagréments, allant jusqu’à effrayer certains agents.
Pendant des semaines, le félin a ramené des rongeurs aux pieds de la loge des gardiens, preuve de son efficacité.
« Smash a fait le ménage ! À lui tout seul, il a fait un beau boulot« , se réjouit Naïma, une agente municipale.
Aujourd’hui, les souris semblent avoir déserté les lieux, probablement dissuadées par la présence de ce prédateur.
Le mystère des virées nocturnes de Smash
Libre d’arpenter une grande partie de la mairie la nuit, du sous-sol jusqu’au 3e étage, Smash dispose d’un immense terrain de chasse. Si vaste que le félin a même causé quelques frayeurs en disparaissant parfois pendant plusieurs jours.
Il a ainsi été retrouvé caché dans le bureau du maire et une autre fois coincé dans un placard du sous-sol pendant 72h. Des mésaventures qui n’ont pas entamé l’affection des agents pour leur mascotte à poils. Certains viennent régulièrement le voir dans sa loge la journée, lorsqu’il se repose de ses virées nocturnes.
Un recrutement 100% naturel et écolo
En adoptant ce chat, la mairie du 18e a opté pour une solution de dératisation originale et surtout écologique. Une alternative naturelle saluée par les défenseurs de la cause animale.
D’autant que Smash n’a pas été choisi par hasard. Son nom est un clin d’œil au Service municipal d’actions de salubrité et d’hygiène (Smash) de la Ville de Paris, en charge notamment de la lutte contre les nuisibles. Un joli pied-de-nez qui prouve qu’un simple chat peut parfois faire aussi bien que des professionnels.