Il se situe dans le Xᵉ et XIᵉ arrondissement de Paris, au quatre, rue de la montagne Sainte-Geneviève, dans le quartier latin. Connu pour son romantisme, c’est pourtant ici que repose le musée de la préfecture de la police. Il n’est pas question de romantisme dans ce musée, mais d’histoire et de compréhension.

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Le musée de la préfecture de Police

Créé par Louis Lépine en 1909, celui-ci réunit certaines pièces de l’exposition universelle de 1900 pour en faire un musée. Il est alors le préfet de la Police de Paris et demande l’aide d’Alfred Rey et Louis Féron, tous deux rattaché au secrétariat de la préfecture.

De plus, ils ont écrit ensemble, en 1896, l’Histoire du corps des gardiens de la paix. Le musée sera donc construit d’abords construit sous les combles au 36 Quai des Orfèvres avant d’être déplacé au 4 rue de la montagne sainte-Geneviève.

Des donations assez régulières ont depuis alimenté la collection, mais deux donations en particulier ont donné des objets historiques :

  • La donation Macé
  • La donation Péchard

Gustave Macé était le chef de la sûreté à la préfecture de police. Celui-ci a écrit un livre intitulé Mon musée criminel où il raconte l’histoire de preuve à conviction insolite ou parfois déchirante. Après sa mort, sa femme a offert les fameuses pièces à conviction au musée.

Charles Péchard, lui, était commissaire de police de la ville de Paris et il a donné de nombreux outils policiers, des outils de vol et des armes.

musée de la prefecture

Une mission de cohésion

La raison pour laquelle Louis Lépine créé ce musée en 1909 est qu’il veut rapprocher la population et la police. Il se donne pour mission de former une certaine cohésion pour que les personnes aient confiance dans les forces de l’ordre et inversement. En exposant l’histoire des forces de police et en expliquant leurs missions, les rapports pouvaient s’améliorer.

Aujourd’hui, toujours dans ce but de cohésion, le musée met en valeur le fonds des Archives de la police et les différents métiers qui s’y rattachent pour intéresser les gens à la profession. De plus, toujours dans le but, le musée accueille de nombreuses expositions. Jusqu’au quatre mars, il vous est proposé de vous confronter aux dangers de la circulation à travers le temps et au rôle de la police pour assurer votre sécurité.

Et, pour que les plus petits comprennent aussi, jusqu’au 28 février, l’histoire de la police depuis l’époque de Lépine sera interprété par des figurines Playmobil®.

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