Emprunter le métro parisien au quotidien peut parfois s’apparenter à un véritable parcours du combattant. Entre la chaleur étouffante, la promiscuité et les retards à répétition, certaines lignes cristallisent le mécontentement des usagers. Découvrez notre palmarès des pires lignes du réseau métropolitain, celles qui font le cauchemar des Parisiens et des touristes.

1. La ligne 13, le summum de l’inconfort

Surnommée « la ligne de l’enfer », la ligne 13 remporte haut la main le titre de la pire ligne du métro parisien.

Reliant Asnières à Châtillon-Montrouge, elle affiche un taux de remplissage record de 116% aux heures de pointe. Les rames surchargées et étouffantes, couplées aux très fréquentes perturbations, en font l’axe le plus redouté des usagers.

2. La ligne 4, le royaume de la promiscuité

metro paris - ©Alexandra Lande - stock.adobe.com

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Deuxième ligne la plus fréquentée du réseau, la ligne 4 n’a rien à envier à sa consœur.

Desservant quatre grandes stations parisiennes (Châtelet-Les Halles, Gare du Nord, Montparnasse et Gare de l’Est), elle est le théâtre quotidien de scènes de promiscuité extrême.

Sans climatisation et avec une vitesse de croisière au ralenti, elle est le cauchemar des voyageurs pressés et allergiques à la transpiration matinale.

3. La ligne 6, un four solaire ambulant

La ligne 6 a tout pour plaire : un tracé aérien offrant de jolies vues sur la capitale, une desserte des principaux sites touristiques de la rive gauche…

Mais en été, cette ligne non climatisée se transforme en véritable sauna. Exposée au soleil sur une grande partie de son parcours, elle cumule surchauffe et afflux massif de touristes, pour le plus grand désarroi des habitués.

4. La ligne 1, fragile comme du verre

Propre, rapide, desservant des lieux emblématiques… La ligne 1 a de sérieux atouts. Mais elle est aussi la première à flancher dès que Paris s’agite.

Manifestation, inondation, événement sportif ou commémoration : au moindre remous, ses stations ferment les unes après les autres. Une ligne en apparence irréprochable, mais qui fait faux bond quand on a le plus besoin d’elle.

5. La ligne 3bis, le summum de l’inutilité

Avec seulement 4 stations à son actif, la ligne 3bis peine à trouver son utilité dans le réseau parisien.

Reliant Porte des Lilas à Gambetta, elle ne sert qu’à une poignée d’usagers chaque jour. Son trajet court et sa faible fréquentation en font la ligne la plus inutile du métro parisien, même si elle peut dépanner les rares voyageurs qui l’empruntent.

6. La ligne 2, entre traders et ambiance festive

La ligne 2 est un véritable mystère qui reste encore inexpliqué. Sur le tronçon reliant Porte Dauphine à Rome, elle arbore un visage de ligne fréquentée par les traders en costume cravate.

Mais dès que vous atteignez le segment entre Place de Clichy et Nation, l’ambiance change radicalement. Bruyante, bondée, parfois alcoolisée et odorante, elle devient source d’anxiété pour de nombreux usagers. Une vraie ligne à double visage.

7. La ligne 8, mais quel ennui !

Avec ses 38 stations, la ligne 8 offre une belle balade à travers la capitale. Trop belle, peut-être ?

De La Motte-Picquet-Grenelle à Reuilly-Diderot, le trajet s’éternise, au point de douter d’être un jour arrivé à destination. Une ligne certes peu bondée et desservant des coins sympas, mais qui met les nerfs des plus pressés à rude épreuve.

8. La ligne 12, entre puanteur et ennui mortel

Surnommée le Mordor ou encore la ligne de l’enfer, la ligne 12 cumule les désagréments.

Au nord, c’est la puanteur qui règne, tandis qu’au sud, c’est l’ennui mortel. Si l’on ajoute à cela la lenteur, la saleté et les perturbations du trafic récurrentes, on obtient sans conteste la pire ligne du réseau selon de nombreux usagers.

9. La ligne 10, une lenteur légendaire

Si vous êtes pressé, la ligne 10 n’est clairement pas faite pour vous. Sa lenteur est devenue légendaire au fil des années.

Il n’est pas rare de s’endormir à la station Vaneau pour se réveiller 20 minutes plus tard à Duroc. Un trajet qui semble interminable et qui met la patience des voyageurs à rude épreuve. La ligne 10 remporte haut la main la palme de la ligne la plus lente du réseau.

10. La ligne 7bis : hein, quoi, elle existe ? Ah bon !

Peu fréquentée et peu connue la 7bis existe pourtant bel et bien. Relativement courte et inutile, seuls ceux qui en ont vraiment besoin ont déjà osé la prendre. Nous en tout cas, la dernière fois qu’on l’a emprunté c’était en 2003 (et on avait vraiment pas d’autre choix).

En somme, le métro parisien regorge de lignes qui peuvent transformer votre trajet en véritable cauchemar. Que ce soit pour leur chaleur étouffante, leur lenteur exaspérante ou leur ambiance particulière, ces lignes font partie intégrante du quotidien des Parisiens. Alors si vous avez le choix, peut-être vaut-il mieux opter pour le bus ou le vélo pour éviter ces lignes infernales !

Heureusement, il reste la ligne 14 pour nous réconcilier avec la RATP. Rapide, climatisée et rarement perturbée, elle apparaît comme l’oasis de fraîcheur et de fiabilité du réseau. En attendant que les autres lignes suivent son exemple, les usagers continueront de subir leur lot quotidien de galères souterraines. Le métro parisien, c’est parfois l’enfer… mais c’est notre enfer !